Our History
L’histoire de la Fondation
L’histoire de la Fondation/Our History I Chronologie/Chronology I Président et directeurs/Presidents & CEO
Français plus bas.
Part of French history: A Few Milestones
The Revolution of 1789 and the Empire: Origins
19th Century: Philanthropy
Late 19th Century: Modernization and Secularization
Early 20th Century: Absorbing Waves of Immigration
Liberation, After the Holocaust: Assisting Survivors
1950s to 1970s: Integrating Immigrants from North Africa
1999: The Merger of Casip and Cojasor
Since the 2000s: Contributing to National Policy
The Foundation has become a contributor to national policy, focusing On seniors and people with disabilities.
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L’origine et la création du CBIP en 1809
Les communautés juives ont toujours été dotées d’institutions chargées de collecter et de redistribuer les nombreuses donations des fidèles. Au début du XIXème siècle, Napoléon Ier charge le Consistoire de Paris de réformer et de centraliser ces sociétés de bienfaisance. Ainsi est créé, le 24 octobre 1809, le Comité de Bienfaisance Israélite de Paris (CBIP)
La modernisation et le développement du CBIP (1839 – 1900)
Dès les années 1830, des hommes politiques et des hommes d’affaires, tous philanthropes – Adolphe Crémieux, Baruch Weill et plusieurs membres de la famille Rothschild, pour ne citer qu’eux, – mettent leur talent et leur notoriété au service du Comité. Sous leur présidence, des écoles, des orphelinats, des dispensaires, des hôpitaux, dont celui du 76 rue Picpus, – Fondation James de Rothschild – ainsi que la maison de retraite “Moïse Léon” pour femmes âgées voient le jour.
Le Comité se modernise en adoptant en 1839 de nouveaux statuts, qui introduisent des outils de contrôles (enquêtes, statistiques, publication de rapports financiers) et des moyens supplémentaires pour multiplier les recettes (quêtes, souscriptions, loteries, etc.). Pour s’occuper des nécessiteux israélites de Paris, au nombre de 2 000, le Comité procède à une diversification de ses services, incluant aussi bien la distribution de biens de première nécessité que d’aides d’ordre cultuel. Les indigents reçoivent ainsi des bons de nourriture ou de repas cachers, des combustibles pour se chauffer, des vêtements, des secours en argent pour payer des dots, des loyers, des outils de travail ou encore les frais liés aux services funèbres. La diversification des services du CBIP, marquant un progrès de la bienfaisance, sera récompensée en 1900 lors de l’Exposition universelle, à Paris.
C’est en 1887, reconnu d’utilité publique, que le Comité doit renoncer à certaines de ses aides cultuelles, notamment la distribution des pains azymes, l’organisation de repas de Pâque ou encore l’octroi de subventions pour les bains rituels.
L’accueil des juifs d’Europe orientale et centrale (1881 – 1942)
Dès la fin du XIXe siècle, aux secours que le Comité apporte aux indigents de Paris, s’ajoutent ceux octroyés dans l’urgence aux Juifs en provenance d’Europe centrale et orientale fuyant la misère et les pogroms. Dans l’entre-deux- guerres, la France accueille par milliers des Juifs venus des Balkans, puis, après l’arrivée de Hitler au pouvoir, dans une moindre proportion, d’Allemagne, d’Autriche et de Tchécoslovaquie.
Le CBIP les assiste dans la mesure de ses capacités financières. Dans les années 1930, la question de l’aide à fournir aux réfugiés Juifs allemands suscite d’importants débats au sein du Comité à cause de l’accroissement de l’antisémitisme en France, tout comme ce fut le cas lors de l’arrivée massive des juifs russes à la fin du XIXe siècle.
À la suite de l’occupation allemande, le CBIP est dissous en 1942 par le gouvernement de Vichy. Ses locaux et ses biens sont transférés à l’Ugif (l’Union générale des israélites de France), organisme mis en place par l’occupant. Il ne reprend ses activités qu’à la fin de la guerre. Les pouvoirs publics ont alors pour priorité de rapatrier les prisonniers et les déportés. En revanche, peu de mesures concrètes sont prises en faveur des juifs réfugiés en France.
Le COJASOR : un organisme dédié aux réfugiés et aux personnes âgées (de 1945 à 2000)
Dans ce contexte, l’American Joint Distribution Committee soutient, en 1945, la création du Cojasor (Comité juif d’action sociale et de reconstruction), issu de l’action sociale clandestine durant la guerre, afin de centraliser l’aide matérielle et morale apportée aux survivants de la Shoah en France. Les familles et les personnes âgées sont hébergées dans des établissements situés sur l’ensemble du territoire. Par la suite, le Cojasor poursuivra son activité auprès des réfugiés venus du Moyen-Orient, notamment d’Egypte et d’Europe de l’Est. Il continuera également à gérer les maisons de retraite de Nice et d’Aix-les-Bains.
L’accueil des juifs d’Afrique du Nord par le CBIP-CASIP (1950 à 1975)
Après la Libération, la création ou la reprise d’activité de plusieurs organisations d’action sociale juives délimite le domaine du CBIP. En coordination avec le Fonds social juif unifié, il se concentre sur l’aide aux familles nécessiteuses et sur l’accueil et l’intégration des immigrés d’Afrique du Nord pris en charge par des assistantes sociales professionnelles.
En 1963, la notion de bienfaisance étant devenue démodée, le Comité prend le nom de Comité d’action sociale israélite de Paris (Casip).
Depuis les années 1970, de nouveaux services sont créés pour répondre au mieux aux besoins des usagers de plus en plus touchés par la crise économique : reconstruction de la résidence Moïse Léon, assurance de groupe complémentaire santé et “habitation”, halte-garderie pour faciliter l’intégration des enfants des familles défavorisées, foyer pour handicapés mentaux, etc. De nouvelles résidences pour personnes âgées viennent s’ajouter à celles déjà existantes en Île-de-France et en province.
Un service d’écoute et de livraison de repas aux personnes isolées et âgées, et la Maison des Seniors Bluma Fischer favorisant le lien social des personnes âgées viennent compléter les actions menées par la Fondation auprès des personnes âgées. Des structures spécialisées dans le handicap se sont développées depuis 2012 : le Foyer Brunswic pour personnes en situation de handicap vieillissantes et Emerjance, une plateforme multiservices regroupant dans un même lieu deux services d’accompagnement à la vie Sociale (SAVS Centre Lionel et Imaj), un service de tutelles, un service social, un service pour les aidants (SAFIRH).